LE BIEN ÊTRE ANIMAL A LA CLINIQUE VETERINAIRE

Selon la réglementation actuelle :

Le bien-être animal fait référence à « la qualité de vie telle qu’un animal individuel en fait l’expérience ». Le bien-être animal au sens large englobe non seulement la santé et le bien-être physique de l’animal, mais aussi son bien-être psychologique et la possibilité d’exprimer les comportements importants propres à son espèce. Le bien-être peut être décrit comme satisfaisant si les animaux sont en bonne santé physique et psychologique, se sentent bien et ne souffrent pas, selon les Cinq Libertés. Ces 5 principes ont été énoncés par le Farm Animal Welfare Council en 1992. Ils sont repris dans la définition du bien-être animal de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et font aujourd’hui référence dans le domaine.

LES CINQ LIBERTÉS POUR LE BIEN-ÊTRE ANIMAL

  1. Ne pas souffrir de la faim ou de la soif– accès à de l’eau fraîche et à une nourriture adéquate assurant la bonne santé et la vigueur des animaux.
  2. Ne pas souffrir d’inconfort– environnement approprié comportant des abris et une aire de repos confortable.
  3. Ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies– prévention ou diagnostic rapide et traitement.
  4. Pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce– espace suffisant, environnement approprié aux besoins des animaux, et contact avec d’autres congénères.
  5. Ne pas éprouver de peur ou de détresse– conditions d’élevage et pratiques n’induisant pas de souffrances psychologiques.

A la clinique,  nous portons une attention particulière au bien être des animaux.

Nous favorisons au maximum leur confort.

Nous tentons de limiter l’anxiété en consultation en :

-laissant les animaux déambuler dans la pièce afin de l’explorer ; les chats aiment se placer en hauteur afin de surplomber l’environnement

 

 

 

 

 

 

 

-en imprégnant la salle d’huilles essentielles apaisantes à base de valériane,

-en procédant à des contentions les plus douces possibles,

-en proposant systématiquement des friandises,

-en examinant les chats sur une serviette imprégnée d’huiles essentielles apaisantes, le chat préférant de loin les revêtements doux.

Nous tentons d’améliorer le confort  lors d’hospitalisation en :

-disposant un diffuseur d’huiles essentielles apaisantes dans la salle d’hospitalisation,

-en laissant à l’animal la possiblité de s’installer sur des couettes moelleuses, ou pour les chats, de se cacher sous des couvertures,

-en faisant du nursing , notamment au réveil, qui consiste à caresser réguièrement l’animal, le rassurer.

La douleur est prise en charge au maximum :

 https://www.veterinairecedrebleu.com/la-douleur-lors-de-chirurgie/

https://www.veterinairecedrebleu.com/la-douleur-mon-animal-souffre-t-il/

Cas de l’animal en fin de vie

La fin de vie de l’animal de compagnie est une période délicate pour le propriétaire. Il doit être accompagné par le vétérinaire.

Une grille peut être remplie afin d’essayer d’établir de la façon la plus objective possible la qualité de vie de l’animal. Celle du propriétaire est également explorée (problème de l’incontinence, des vocalises, des soins difficiles…).

Les différentes possibilités thérapeutiques sont présentées avec leur limite.

Le propriétaire doit être préparé au décès à venir de son compagnon. Si une mort naturelle à la maison est bien souvent souhaitée, il faut parfois prendre la décision d’euthanasie lorsque l’animal est trop en souffrance. Le devenir du corps de l’animal doit être choisi. Une incinération collective (avec d’autres animaux sans récupération des cendres) ou individuelle (récupération des cendres) est généralement proposée. 

Un accompagnement avec un dialogue ouvert et transparent entre le propriétaire et le vétérinaire est fondamentale pour bien préparer le deuil à venir.