L’ALIMENTATION DU CHIOT

A 2 mois, c’est-à-dire, au moment de l’adoption, le chiot est sevré. Cela veut dire que son système digestif s’est habitué à un aliment complet solide en relai du lait maternel.

 

Le choix d’un aliment haut de gamme est crucial. En effet, entre 2 et 6 mois, le chiot est particulièrement fragile du fait de son système immunitaire immature et de la demande particulièrement élevée en nutriments de son organisme en construction.

Les aliments adaptés à la croissance doivent notamment apporter :

– des protéines de bonne qualité afin de fournir au chien les acides aminés essentiels.

-des « bonnes graisses » c’est à dires des acides gras essentiels à longue chaîne (oméga 6 et oméga 3).

-Les glucides (sucres) sont dits « non essentiels ; par contre parmi les glucides figurent les fibres dont le système digestif a besoin, parmi lesquelles : les fibres solubles dont les bonnes bactéries de l’intestin se nourrissent (effet pré et probiotique), et les fibres insolubles permettant mécaniquement un bon transit.

 

Cette alimentation spécifique pour chien en croissance doit être maintenue plus ou moins longtemps en fonction de la race de votre chien :

– chez les chiots de race naine ou de petite taille jusqu’à 6-8 mois

– chez les chiots de race moyenne jusqu’à 1 an

– chez les chiots de grande race jusqu’à 15 mois

– chez les chiots de race géante jusqu’à 18 mois, voire 2 ans.

 

L’importance de la transition alimentaire

A l’arrivée du chiot à la maison, un changement d’aliment est parfois opéré, notamment sur conseil vétérinaire. Si c’est le cas, pensez à réaliser une transition alimentaire longue. Elle consiste à mélanger les anciennes croquettes avec les nouvelles en augmentant de façon progressive la part des nouvelles, et ce sur au moins 8 jours. Elle permettra au chiot de s’y habituer et d’éviter une diarrhée.

 

Cas particulier du chien stérilisé

 

Attention si votre chien est stérilisé à 6 mois, ses besoins changent !

S’il n’a pas passé son pic de croissance (cas des grands chiens) il faudra lui donner un aliment toujours très protéiné et également calorique, alors que s’il a passé son pic de croissance son aliment devra être moins calorique.

 

Conséquences d’un déséquilibre nutritionnel

 

Les troubles engendrés par un déséquilibre de ration sont ostéo-articulaires, surtout pour les grands chiens, mais aussi métaboliques (reins, foie, cerveau) et immunitaire. Le chiot est fragilisé vis-à-vis des infections et peut notamment avoir plus de troubles digestifs chroniques qui aggravent l’état de dénutrition.