Pourquoi faire vacciner mon chien ?

La vaccination est utilisée pour protéger votre animal contre de graves maladies infectieuses qui peuvent être très contagieuses, particulièrement graves, voire mortelles.
Le nombre de vaccins disponibles chez le chien a augmenté considérablement au fil des années et la protection contre de plus en plus de maladies est ainsi possible.

L’Œdème de Quincke ou urticaire facial chez le chien

Une réaction d’hypersensibilité, autrement appelée réaction allergique, résulte de l’emballement du système immunitaire au contact d’un allergène. Elle conduit à la libération, en quantité importante, de molécules responsables d’une réaction inflammatoire comme l’histamine entre autres. Cette dernière entraîne la possible apparition de rougeurs, d’œdème, de démangeaisons voire de vomissements. Les réactions d’hypersensibilité peuvent se présenter sous deux formes : généralisée ou localisée.

La maladie de Carré (vidéo et article)

La Maladie de Carré est une maladie infectieuse causée par un paramyxovirus. Elle affecte principalement les chiens, les autres canidés (loups, renards…) et les mustélidés (furets, belettes…). Toutefois, des cas de cette maladie ont pu être observés dans d’autres types de populations d’animaux. L’article et la vidéo proposés abordent la Maladie de Carré chez les canidés mais évoquent également des cas de cette affection diagnostiqués parmi certaines populations d’animaux sauvages comme les lions de la réserve de Serengeti ou encore des baleines pilotes au large des côtes néo-zélandaises.

La mise bas chez la chienne

Signes précurseurs de la mise bas

Quelques jours avant la mise bas, la montée de lait se met en place mais l’apparition de ce signe est variable dans le temps.

La chienne prépare son « nid » quelques heures avant la mise bas en grattant dans son panier.

Il est possible d’observer une baisse de température progressive dans les heures qui précèdent la mise-bas.

Déroulement de la mise bas

Les contractions apparaissent. La chienne se plaint et son abdomen fait comme « des vagues ».

Les chiots auront pu être dénombrés à l’aide d’un radiographie abdominale réalisée au cours de la dernière semaine de gestation.

Le 1er chiot doit sortir dans les 2 heures qui suivent le début des contractions. Et 2 heures maximum doivent s’écouler entre la sortie de chaque chiot.

Si ce n’est pas le cas un vétérinaire doit vérifier si un chiot n’est pas mal positionné, ou si la chienne a des contractions suffisamment efficaces.

Nursing

La chienne s’occupe généralement correctement de ses chiots en les toilettant, en les maintenant contre elle.

Surtout chez les primipares (1èreportée), il est bon d’aider la chienne à sortir ses chiots, les sécher et les mettre à la mamelle.

Il est possible également de couper les cordons et faire un nœud avec un fil. En effet certaines chiennes toilettent à outrance leurs chiots et les éventrent en tirant sur le cordon.

Il est conseillé de surveiller qu’elle ne les écrase pas, qu’elle ne les délaisse pas (risque d’hypothermie), et qu’ils arrivent à téter.

Lors de portée nombreuse il peut être nécessaire de biberonner les chiots en faisant attention à le faire au « goutte à goutte » sous peine d’induire des fausses déglutitions.

Surveillance de la mère après la mise bas

Suite à une mise-bas, la mère doit rester vive, avoir des écoulements vulvaires pendant 3 semaines marrons-rouges mais pas nauséabonds.

Si elle est abattue, elle peut avoir une infection ou une hémorragie de l’utérus.

Il faut vérifier qu’il ne reste pas de chiot(s) dans l’utérus ou qu’elle ait bien délivré (sortie des placentas).

Il est bon de réaliser un contrôle vétérinaire dès le lendemain de la mise bas. Un examen de la chienne, voire une échographie en cas de doute, pourront être réalisés.

Dans les 1ères semaines de lactation la chienne risque une hypocalcémie potentiellement mortelle appelée fièvre de lait ou éclampsie. Pour limiter ce risque, un complément alimentaire doit être administré à la chienne tout le long de la lactation.

La césarienne chez la chienne

GÉNÉRALITÉS

Il faut toujours évaluer le « bénéfice-risque » dans la décision de césarienne.

L’idéal reste la mise-bas naturelle.

On préconisera donc une mise-bas naturelle pour une chienne non à risque de dystocie, et une césarienne sera programmée si possible sur une chienne à risque.

Il existe des races à risque de dystocie comme le bouledogue (ou bulldog). Dans ce cas, il est bon de programmer la césarienne.

LA CESARIENNE PROGRAMMEE

Si la date précise d’ovulation a été déterminée par un dosage de progestéronémie, la césarienne peut être programmée à partir du 61èmejour sans danger.

Une injection d’aglepristone 12 heures avant la césarienne permet d’achever la maturation pulmonaire des chiots.

Si la date d‘ovulation est inconnue, une progestéronémie tous les 2 jours à partir du 57 ème jour post-saillie nous indiquera à quel moment les fœtus sont assez matures pour être sortis.

INTERETS DE LA CESARIENNE

Les chiots sont sortis rapidement et la chienne est moins exposée aux risques d’hémorragie et d’infection utérine.

INCONVENIENTS DE LA CESARIENNE

Anesthésier la mère signifie anesthésier les chiots également, ils doivent donc recevoir des soins intensifs à leur sortie afin d’être réveillés et réchauffés.

Il faut également accepter le risque anesthésique sur la mère qui reste limité lors de césarienne programmée.

Par ailleurs le comportement de la mère au réveil peut être inapproprié, une surveillance reste indispensable. La montée de lait peut être plus difficile.

Les chiots devront être mis à la mamelle rapidement après leur sortie. Une injection d’ocytocine aide à la délivrance et à la montée de lait.

PROTOCOLE ANESTHESIQUE DE LA CESARIENNE

Il n’en existe pas d’idéal, car tous les produits administrés à la mère passeront la barrière du placenta et agiront sur les chiots. Il faut utiliser des molécules dont l’action est limitée dans le temps afin que les chiots puissent les éliminer rapidement.

Voici le protocole utilisé à la Clinique du Cèdre Bleu :

  • Bilan sanguin dépistant des troubles hydroélectriques éventuels (sodium, potassium, glucose, calcium)
  • Pose d’un cathéter et d’une perfusion adaptée
  • Prémédication de la mère avec faible dose de morphinique et de médétomidine en intraveineux
  • Préoxygénation de la mère avec un masque à oxygène
  • Préparation du site opératoire (tonte désinfection)
  • Anesthésie locale cutanée en traçante le long de la ligne blanche avec de la lidocaine
  • Anesthésie au propofol (anesthésie flash de 10 minutes)
  • Intubation de la mère et maintien sous oxygène
  • Relai anesthésique isoflurane (gaz volatil permettant de prolonger l’anesthésie, et rapidement éliminé)
  • Sortie des chiots au moins 15 minutes après l’injection du propofol afin de lui laisser le temps d’être éliminé par voie placentaire
  • Vérification du nombre de placentas et de l’état de l’utérus
  • Sutures