Le virus COVID-19 et nos animaux de compagnie

Un grand nombre d’informations nous sont proposées chaque jour concernant le virus Covid-19 et les conduites à tenir pour limiter sa propagation parmi la population. Peut-être avez-vous d’autres interrogations, notamment en ce qui concerne vos animaux de compagnie : peuvent-ils eux aussi être contaminés ? Comment se protéger ? Comment les protéger ? Voici quelques explications relatives au virus Covid-19 et les connaissances actuelles concernant ce virus et les animaux de compagnie.

Mon vétérinaire a prescrit une collerette à mon animal

Votre chien ou votre chat a subi une intervention chirurgicale ou présente des troubles cutanés et le vétérinaire lui a posé une collerette ? Vous vous demandez bien comment il pourra supporter, pendant toute la durée recommandée, cet accessoire qui le rend si maladroit et vous songez déjà à la lui retirer ? Attention, le port de ce carcan fait, tout autant que les médicaments ou les soins qui ont pu lui être prescrits, partie intégrante de son traitement !

Alimentation : Comment choisir ?

-L’étiquette de mes croquettes est-elle révélatrice de la qualité ?

L’étiquette ne nous apporte pas grand-chose car l’industriel n’est pas obligé de tout faire apparaître, notamment ce qui nous intéresse comme le taux de Ca, P , sel…

Idées reçues :

-le taux de cendre élevé signifie « mauvaise qualité » : non car un aliment de bonne qualité avec beaucoup de viande peut voir son taux augmenté car il est plus riche en phosphore apporté la viande ;

– « sous produits animaux » signifie mauvaise qualité : pas forcément, le foie est riche en vitamines par ex

-le « sans céréale » signifie « avec beaucoup de viande » :  la plupart des croquettes sans céréale contienne des petits pois ou de la pomme de terre en remplacement des céréales, et pas forcément plus de viande.

-le taux de protéines ne veut pas dire grand-chose car un aliment bas de gamme peut voir son taux augmenté par la présence de phanères broyés (os, plume) non dangereux mais contenant des protéines non digestibles.

 

-Les protéines chez le chat : « mon chat n’est pas un lapin »

Les besoins du chat sont restés assez ancestraux : son régime est « carnivore strict », c’est-à-dire que s’il n’a pas assez de protéines dans l’aliment il puise dans son stock que sont les muscles. Son aliment doit être riche en viande et contenir de la taurine qu’il ne sait pas métaboliser seul. L’argument « riche en viande » tient la route.

Le chat a besoin d’ingérer 5 à 8 g de protéines par kg de poids vif.

60% des protéines qu’il ingère sont transformées en glucose et acides gras par le foie, donc en énergie. 40% des acides aminés restants sont transformés en protéines (peau, poil, muscle).

Le chat a le gène de l’amylase, c’est à dire qu’il peut digérer l’amidon qui a l’avantage d’apporter de l’énergie, ce qui permet de préserver les protéines.

 

Exception : chat insuffisant rénal

L’insuffisant rénal meurt souvent de cachexie. On devra trouver l’aliment contenant le maximum de protéines haute qualité qu’il puisse tolérer, c’est-à-dire en gardant un taux d’urée acceptable.

Si le taux d’urée est bien stabilisé on favorisera un « sénior » plutôt qu’un « rénal » et si ca se dégrade on passera au « rénal » seul.

L’aliment plus protéiné peut augmenter le taux de creat sans que l’animal ne se dégrade.

 

-Les protéines chez le chien : « mon chien est un loup domestiqué »

Les besoins du chien n’ont plus rien à voir avec le régime du loup. En effet, avec la domestication le régime, à la base très carné, s’est peu à peu « omnivorisé ».

Le chien présente le gène de l’amylase, contrairement au loup, c’est à dire qu’il est capable de digérer l’amidon. Il peut donc ingérer céréales, légumineuses…

Par contre le chien est resté plus carnivore que l’homme, il a donc besoin de plus de viande que nous.

Le chien a besoin d’ingérer 2 à 6 g de protéines par kg de poids vif.

Nous, humains, en avons besoin de 0.8g/kg.

 

 

-Débat sur le « BARF »

Le régime « barf » est un régime à base de viande crue et d’os. Il est intéressant mais difficile à faire correctement et pas sans risque.

Problème  n°1 : il est difficile à équilibrer, il faut le juste ratio d’os et de viande sinon on déséquilibre le rapport Ca/P (attention aux chiots) et il faut ajouter des légumes et des compléments à base d’acides gras essentiel (huile colza, poisson)

Problème n°2 : les accidents dus aux os sont fréquents (il faut des os charnus qui passent dans l’estomac comme du cou de volaille)

Problème n°3 : infectieux et parasitaire puisque cru. Le risque est surtout pour les personnes de l’environnement du chien car il excrète dans ses selles un taux important de salmonelle.

 

-Débat sur le « hyperprotéiné »

Le discours est très vrai chez le chat.

Le chien, quant à lui, est plus omnivore. Les protéines peuvent être difficiles à digérer en grosse quantité car elle provoque de la putréfaction intestinale donc gaz voire diarrhée.

L’idée est de donner le maximum de protéines que le chien peut tolérer au niveau digestif.

Chez le chien stérilisé à risque d’obésité, il est intéressant d’avoir un rapport protidocalorique (protéines/calories) élevé.

 

-Débat du « sans céréales »

Les gens pensent que les céréales ne sont pas bonnes pour le chien et le chat. Hors elles apportent des protéines de qualité correcte et sont une bonne source d’énergie (glucides).

Le chien et le chat portent le gène de l’amylase donc peuvent les digérer.

L’amidon est nécessaire à la tenue de la croquette.

Problème chez les animaux stérilisés : l’amidon apporte beaucoup d’énergie.

 

Dans les croquettes sans céréales c’est du petit pois ou de la patate qui remplace, ce qui est correct aussi mais pas forcément plus intéressant au niveau nutritionnel, et le taux de viande ne change pas forcément !

 

MORALITE

Il faut une bonne qualité de protéines animales et végétales, ce qui ne se voit pas sur les étiquettes !! Il faut donc acheter en circuit vétérinaire et voir si l’aliment convient à l’animal (selles, poil…).

L’aliment doit contenir le maximum de protéines haute qualité que l’animal peut tolérer.

 

Les animaux ont-ils des TOC ? (Texte et vidéo)

Les animaux souffrent-ils, eux aussi, de TOC, ces comportements effectués de façon répétée et difficilement répressibles ? En développent-ils souvent ? Quelles raisons peuvent expliquer l’apparition de ce type de pathologie ? Que faire pour améliorer la santé mentale de mon animal ?

C’est à ces diverses interrogations que nous allons tenter de répondre aujourd’hui.

Nos animaux ont peur chez le véto!

COMMENT LIMITER LE STRESS CHEZ LE VETERINAIRE ?

-Les signaux d’anxiété à détecter chez le chien et comment réagir :

Les chiens vont exprimer leur stress en se léchant les babines, en baillant, en détournant la tête quand on leur parle, ou en s’ébrouant.Lorsque ces signes (quasi systématiques) apparaissent le personne le vétérinaire essaiera d’adapter son approche de l’animal en :

  •             Le laissant déambuler dans la salle de consultation,
  •             Proposant un jeu (salle d’attente et consultation),
  •             Proposant des friandises,

  •             Ne cherchant pas le contact dès le début,
  •             En commençant l’examen sur la table par l’arrière du chien
  •             Proposant un environnement apaisant avec peu de bruits,
  •             En imprégnant la pièce d’huiles essentielles anxiolytiques.

On s’inspire du « medical training » qui est un apprentissage par le positif. On associe la table d‘examen à la friandise.

On détourne l’attention lors des injections ou prise de sang toujours par la friandise.

-Particularité du chat

En salle d’attente on positionne la boîte de transport en hauteur, les chats aimant avoir une vue surplombante de l’environnement.

En salle de consultation on essaie de le laisser sortir seul de sa boîte.

On le laisse surtout déambuler en interrompant l’examen clinique plusieurs fois si nécessaire car la manipulation doit être courte.

  • On le laisse grimper car la position en hauteur l’apaise.

  • On le laisse explorer la pièce

  • On le place sur une serviette imprégnée d’huiles essentielles relaxantes, les chats appréciant les revêtements mous et doux.

       

  • On lui propose une friandise.

Pour une injection on peut s’aider d’une serviette mise autour du cou ou sur la tête qui sera mieux vécue qu’une prise forte par la peau du cou.

Allez voir notre page Facebook, vous verrez l’effet que font les huiles essentielles apaisantes sur les animaux dans la clinique!

https://www.facebook.com/Clinique-vétérinaire-du-cèdre-bleu-2055909944722351/